Loic a été arrêté le 17 août 2018 alors qu’il tentait de rendre visite à ses parents. Sous le coup d’un mandat d’arrêt européen émis en mai par l’Allemagne dans le cadre des poursuites contre les opposants au G20, il avait choisi de ne pas se soumettre. D’abord enfermé à la prison de Nancy-Maxéville, il a été transféré le 6 octobre 2018 dans une maison d’arrêt à Hambourg en Allemagne, pays dont il ne parlait pas la langue (il l’apprend depuis) et situé à 750 km de ses proches.
Bien que présumé innocent, il restera encore de longs mois en détention provisoire jusqu’à la fin de son procès qui s’est ouvert le 18 décembre 2018 et devait durer six mois mais a déjà été rallongé de quatre mois supplémentaires. Lui et 4 autres jeunes hommes âgés de 17 à 22 ans au moment des journées émeutières de juillet 2017, risquent plusieurs années de prison ferme pour leur participation supposée à une manifestation durant laquelle des voitures et des vitrines ont été « dégradées ».
Au printemps 2019, Loïc est le dernier prisonnier international détenu pour des suites du G20 de Hambourg.
Vous trouverez dans cet article un résumé des enjeux du procès.