La fleur de l’ange
Toi petite fleur jaune desséchée pour donner
A mon cœur en aumône tes bons thés transcendés,
Des vertus par ta mort comme un doux sacrifice,
Qui l’eut cru tel un sort qui éloigne nos vices.
Mais j’ai perdu ton nom comme j’ai perdu l’amour
Pour une autre saison, pour un autre séjour
Où ici rien ne pousse que des lamentations
Que des cris, des secousses aux murs des détentions.
Et les noms que l’on donne ont si peu de valeurs
Aux bourdons qui fredonnent au milieu de la fleur
Eux seuls savent murmurer son prénom en son sein
Aux pétales des beautés, aux pollens des destins.
L’Allemagne est un ange mais c’est aussi l’enfer,
Où les deux se mélangent d’aveuglantes lumières.
La forêt nucléaire, l’invisible toujours
Dis comment se défaire des prisons de l’amour.
L’armée du roi d’Hambourg car j’aurai saboté
Du poème troubadour les anges aiment sa beauté
Allez donc appliquer votre loi sur les armes,
Aux Etats impliqués dans le trafic d’armes.
Il y en a qui siègent au sommet du G20
Indignés d’autres assiègent l’hypocrite chemin
Là où n’est que la place en vos démocraties
Pour des banques rapaces, parlement des lobbies.
Poème écrit par Loïc en octobre 2018 à la prison de Nancy-Maxéville