Encore un poème de Loïc reçu récemment et dont il demande à ce qu’il soit publié ici.
Bientôt, nous proposerons un fichier rassemblant l’ensemble des poèmes écrits ces dernières années par notre ami, à Bure, à l’université, en cavale ou en détention, des textes publiés sur internet ou inédits. Il souhaite plus que tout que ces mots circulent, qu’ils soient diffusés librement, repris, imprimés, écrits sur les murs à la craie ou à la bombe.
Bonne lecture !
La forêt de quiconque
L’amour est indomptable, c’est le jeu des esprits,
Aucun n’est responsable, le passé nous poursuit.
Blessure en géritage, on se venge aux conquêtes
A l’usure sont-elles sages, ces jouissances qui sécrètent;
Tant de vie, de semences, dans le vide tourment,
Où l’on fuit la souffrance de ce premier moment,
Où s’est éteint son coeur à l’amour véritable,
Quand l’étreinte en sueur a invoqué la fable.